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Traité de protection de la haute mer : une avancée majeure pour la biodiversité marine

C’est une étape importante que vient de franchir le Traité international sur la protection de la haute mer. Il vient d’être signé officiellement par 75 pays représentés à la 78e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies qui se tient jusqu’au 26 septembre prochain à New York. Ce texte sur la biodiversité marine aura requis plus de 17 ans de négociations, souvent stériles, jusqu’à son adoption par consensus en juin 2023. « Il est clair que l’océan a un besoin urgent de protection, et si nous ne le faisons pas, c’est la fin de la partie », explique Vincent van Quickenborne, le ministre chilien des affaires étrangères, dans un extrait d’un article français.

Un pas décisif pour la préservation de la biodiversité en haute mer

Le traité sur la biodiversité en haute mer vient de franchir un pas décisif pendant l’Assemblée générale des Nations unies réunie à New York. Les États ont répondu à l’invitation de l’organisation de venir signer ce texte du 20 au 22 septembre. Soixante engagements sont requis pour que cet accord international juridiquement contraignant puisse, à terme, entrer en vigueur. A l’issue de la première journée de signature, 67 pays et l’Union européenne avaient déjà apposé leur paraphe, et environ 80 pays devraient le signer d’ici à la fin de la semaine.

Les enjeux du traité

  • Protection des écosystèmes marins vulnérables
  • Régulation des activités humaines ayant un impact négatif sur la biodiversité marine
  • Promotion de la coopération scientifique pour mieux comprendre les milieux océaniques
  • Mise en place de mécanismes de suivi et de contrôle pour assurer la mise en œuvre des mesures de conservation et de gestion
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Le Traité international sur la protection de la haute mer signé par 75 pays

Un traité attendu depuis longtemps

La haute mer commence là où s’arrêtent les zones économiques exclusives des États, à un maximum de 200 milles nautiques des côtes et n’est donc sous la juridiction d’aucun État. Représentant près de la moitié de la planète et plus de 60% des océans, elle a longtemps été ignorée dans le combat environnemental. Près de 70 pays ont signé ce traité historique, faisant espérer une entrée en vigueur dès 2025 pour mettre à l’abri des écosystèmes marins vitaux pour l’humanité.

Un accord contraignant et ambitieux

Après plus de quinze années de négociations, la protection des océans pourrait entrer en vigueur en juin 2025. La signature du traité de protection de la haute mer par 67 pays et l’Union européenne au siège des Nations unies à New York est une très bonne nouvelle. « C’est une très bonne nouvelle. Surtout la signature surprenante des États-Unis, qui généralement n’approuvent pas des accords contraignants », souligne André Abreu, responsable des négociations pour la Fondation Tara.

Les principaux défis à relever

  • Assurer une mise en œuvre effective du traité par les pays signataires
  • Convaincre les pays non-signataires de rejoindre l’accord pour renforcer son impact global
  • Contrôler et mettre fin aux activités illégales et non régulées en haute mer, comme la pêche illégale ou la pollution
  • Développer des projets et des technologies pour préserver et restaurer les écosystèmes marins dégradés

En conclusion, si le traité de protection de la haute mer représente une avancée majeure dans la préservation de la biodiversité marine, il reste encore beaucoup à accomplir pour assurer une protection efficace et durable des océans.

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Emma

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